Bleu, blanc, noirs
Récemment, Georges Frêche, élu PS habitué aux tollés médiatiques, a fait la déclaration suivante au sujet de l'Equipe de France de foot :
« Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais, là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine.»
Scandale français.
Tout le monde lui est tombé dessus.
Car dans notre bôoooo pays, il y a cet axiome, inénarrable d’intelligence, ce principe gravé dans le marbre : DESIGNATION ETHNIQUE = RACISME. Avec bien sûr le MRAP et SOS RACISME, en embuscade, toujours prêts à défendre exclusivement tout ce qui n’est pas blanc…
Comme d’habitude, la France sur ce genre de sujet, fait montre d’une répugnante hypocrisie. Dans son idéal laïque, républicain et égalitariste, la France veut abolir l’idée de couleur de peau, de communauté, sauf pour les plats cuisinés.
Alors que ce n’est tout simplement pas possible.
C’est juste une question de bon sens. Visuellement, une personne se définit d’abord par son sexe, sa corpulence et son origine ethnique. C’est comme ça, c’est humain, c’est animal, c’est naturel. Le monde entier fonctionne comme ça.
Mais en France, on appelle ça du « racisme ».
Quand la caméra fait son travelling, joueur après joueur, de l’Equipe de France, que voit le téléspectateur lambda ? D’abord des visages connus, des joueurs célèbres, et puis au fur et à mesure, le téléspectateur se dit : « Tiens, encore un noir, et un autre, et un autre… ».
Il constate, c’est tout. Il ne condamne pas. Il constate qu’il y a 9 noirs « quand même », et ce simple fait de constater porte déjà en soi les germes du racisme made-in-France...
Certes, il est indéniable qu’une équipe nationale, dans l’inconscient collectif, fait un peu office de vitrine du pays, de «représentation diplomatique» comme l’a dit Le Pen. La Squadra Azzura est pleine de beaux italiens, l’équipe Nigerianne est pleine de solides nigerians, l’équipe d’Angleterre a quelques noirs en son sein...
En France, la singularité veut qu’une minorité ethnique forme l’écrasante majorité de l’équipe…
Et les jusque-boutistes de l'anti-racisme sont particulièrement fiers de cette représentation atypique. Elle constitue un message d'arrogance au monde entier, où la France parade avec son exceptionnelle tolérance ethnique, où la France, en matière de droits de l'Homme garde une sacrée longueur d'avance sur toute la planète (c'est vrai, quoi, vous imaginez l'Equipe de Chine, pleine de Noirs, vous ?).
Grosse intox bien sur. Un certain 21 avril est là pour nous rappeler qu'en matière de "racisme", nous sommes loin d'être meilleurs que les autres...
Car en vérité, là où Frêche bouscule les consciences, c'est l'idée que le "Français moyen" - secrètement - ne se reconnaisse plus dans cette équipe-là.C'est aussi l’idée qu’à l’étranger, on puisse percevoir la France comme « pleine de noirs », et qu'en Afrique, le procédé d’identification batte son plein, et constitue une formidable rampe de lancement pour les candidats à l’émigration clandestine...
Mais tout ça est bien sûr horriblement tabou. C’est sale de parler de ça.
Je ne me sens pas raciste. Islamophobe, certainement, mais pas raciste. Je n’ai pas d’affinité avec Frêche, dont je n’ai pas apprécié la sortie contre les harkis traités de « sous-hommes », untermenschen, comme disait le petit moustachu énervé.
Donc, s’il faut 11 noirs pour gagner la Coupe de Monde, alors mettons 11 noirs. Tant qu'ils sont vraiment meilleurs que les autres. Franchement, je m’en fous.
Mais cessons de courber le dos face aux vérités qui dérangent, qui sont des vérités simples, et appelons un chat un chat. Autrement, ces mêmes chats auront le droit de nous coller un procès de ne pas les avoir désignés en terme de… félidés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire