15 novembre 2006

Ces roquettes "artisanales" qui tuent.

Après le ramdam de Beit Hanoun, on aurait pu espérer que les lanceurs de Kassam de Gaza (Libre) cesseraient leur provocations en territoire israelien.

Peine perdue.

Ces espèces d'enculés continuent de balancer leurs missiles, avec pour seul regret, je pense, de ne pas faire autant de victimes qu'à Beit Hanoun.

Bricolons, bricolons...

Ainsi, trois roquettes ont été tirées de Gaza (Libre) dans la nuit de mardi à mercredi, et huit roquettes mercredi matin, toutes sur la ville de Sderot (Et ça fait 6 ans que ça dure...).
Il n'y a "qu'une" seule victime - une femme de 57 ans - diront les pro-terrorristes (car il ne s'agit plus de résistance, étant donné que Gaza est vidée de ses juifs) en plus d'un blessé grave.
Ce soir, le JT israelien annonce une autre salve de Kassam sur Sderot, et un gosse de 16 ans se trouve dans un état critique.

Une proche pleurant sur la tombe de Fatima Sloutsker,
victime des roquettes "artisanales" qui arrosent Sderot.

Que veulent donc ces salopards ? Que signifie cette soif de sang ? Mille explications sont possibles. Mais avant tout, je pose une question : est-ce que les résistants français de la seconde guerre mondiale ont exporté leur actions jusqu'en terre allemande ?
La résistance, par définition, implique un désir de libération, et une fois qu'une terre est libérée, la provocation chez l'ennemi équivaut à une déclaration de guerre, et à une soif d'anéantissement !
Allez Tsahal, défends tes citoyens, rentre-leur dans leur lard à ces chiens galeux fanatisés, puisque c'est ce qu'ils veulent !

Maintenant, passons aux médias francais : un ange passe...

Rien sur le JT de France 2 (version TV5 monde), une pauvre dépêche AFP dans Libé. Bon point le Figaro, et le Monde qui finissent par faire un véritable article en soirée. Non pas que ce meurtre soit un évènement majeur de l'actualité, mais après le tohu-bohu de Beit Hanoun, il aurait été malvenu de taire cette provocation palestinienne. Le sang appellera encore le sang, et les pré-imprimés de l'ONU condamnant seulement Israël sont fins prêts...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

"Gaza (Libre)" : libre à mon avis, ça veut dire aussi pas de contrôles au frontière, pas d'embargo, pas d'enlèvements de députés démocratiquement élus etc etc etc.

Sinon, une fois les gens affamés et désespérés c'est facile de dire : "Regardez c'est des affreux extremistes barbus qui font rien qu'à nous agresser chez nous!" C'est peut-être aussi chez eux, non ?

Quand Israël laissera les Palestiniens vivre dans des conditions décentes, ils arrêteront les attentats suicides et vivront bien tranquillement.

Seul le désespoir fabrique des terroristes.

CENSURED a dit…

@Tom

Quand je dis Libre, j'entends bien sur : vidée ethniquement des 8000 colons juifs.

Les interminables attentes aux frontières, les embargos, et tutti quanti, sont malheureusement dictées par le devoir sécuritaire que tout Etat a envers ses citoyens. Ici, crois-moi que les prisons sont pleines, à la fois de résistants légitimes, mais aussi de candidats-suicides déclarés etcapturés aux frontières...

Ce n'est pas marrant pour les Palestiniens, et je doute que Tsahal prenne son pied dans ces incessants contrôles.
J'imagine aussi que 80%-90% des Palestiniens en ont plein le cul de tout ça, qu'ils aspirent comme leur ennemis à la paix totale, aux échanges économiques libres à la Shengen, mais que là-bas c'est l'Omerta pour les petites gens.
On ne froisse pas l'idéal de guerre totale à l'ennemi sioniste, dicté par les milices dominantes !

Alors, oui, tant que le pragmatisme politique ne l'emportera sur le fanatisme guerrier, les Palestiniens souffriront de destructions, de privations, et s'éloigneront toujours plus de la création légitime de leur Etat.

Les Palestiniens devraient s'inspirer de l'IRA qui a jeté les armes pour la politique, comprenant que la voie du sang ne mène à rien...

En attendant, si ton ennemi veut ta peau, tu fermes la porte à clé, non ?

Anonyme a dit…

A chaque fois qu'il y a un espoir de paix politique, Israël fait tout pour le détruire. Il ne peut pas y avoir de solution politique sans développemennt économique.

En tant qu'oppresseur, c'est à l'état d'Israël de faire le premier pas.

CENSURED a dit…

@tom

Tu dis : "A chaque fois qu'il y a un espoir de paix politique, Israël fait tout pour le détruire."

A moitié vrai, à moitié faux : en fait, les refuzniks de la paix sont présents dans les DEUX camps...

Tu dis : "En tant qu'oppresseur, c'est à l'état d'Israël de faire le premier pas."

Et l'évacuation forcée des colons de Gaza par Tsahal, ce n'est pas un "premier pas". ?
On évacue le Liban-sud occupé pendant 18 ans et boum : des katioucha
On évacue Gaza et boum : des Kassam.

Cher Tom, il faut être deux pour danser le tango de la paix. L'oppressé ne peut pas éternellement se cacher derrière la posture de victime, pour faire tout et n'importe quoi... à commencer par l'endoctrinement massif de sa jeunesse...

Billets déjà réservés...

Racisme et démographie dans la région - Aperçu de la presse Israelienne - Sami El-Soudi, courageux journaliste Palestinien - Génocides (in)humains depuis le siècle des Lumières - Escapade à Césarée - L'idéal sioniste - Décryptage décrié - Reflexion sur le Racisme - De la difficulté à passer de l'autre côté du miroir - La Paix Maintenant - L'argent de Palestine...