A propos des bus incendiés de Marseille

[Censuré le 6 Novembre 2006]

Ceux qui montent sur une caisse en déclamant de beaux discours politico-socio-démagogiques, ont une poutre énorme dans l'oeil. Ils servent de paravent à la connerie incarnée.
Allons, réveillez-vous, cessez de trouver d'éternelles excuses à ces fouteurs de merde. Ils ne sont pas animés par une quelconque révolte, n'ont aucune revendication réelle, ils JOUENT, point barre. Comme OM-PSG, c'est un concours imbécile de jeux interdits entre jeunes lobotimisés - Nord vs Sud - qui se sont construits sur la violence ambiante, gratuite, instinctive. Ce n'est même pas de la rebellion, c'est du nihilisme pur jus.

J'ai visité pas mal de pays, et j'affirme, sans être angélique, que cette violence "gratuite de chez gratuite" est quasiment made in France. Ailleurs, les populos sont souvent calmes, et quand la violence éclate, elle a une raison précise, intéressée (drogue, vol etc...), pas juste comme ça, pour le fun d'être le plus crétin des crétin.

En réalité, ces jeunes abrutis, qui "défendent" avec véhémence leur quartiers pourris que l'intelligentsia vomit, ont un problème franco-culturel. Et ne nous voilons pas la face, quand on dit "jeunes", c'est une façon policée de désigner, dans une écrasante majorité, jeunes Noirs et Arabes (Ni asiatiques, ni hindous, ni roumains...), n'est-ce pas ?

Alors bien sur le problème n'est pas génétique, personne n'est mauvais en soi, chacun est le produit de son environnement, de ses fréquentations, et il se trouve que les ghettos à la française produisent de la violence pure, donc inadmissible.

Il faut donc casser ces néo-cultures, cette spirale du pire, et ces communautarismes nauséabonds. Il faut raser d'urgence les quartiers, fiche plus de Noirs et d'Arabes dans le 16eme, ouvrir une mosquée à côté de Notre-Dame, voir plus de tronches colorées à la télé comme en Angleterre, instaurer le CV anonyme comme au Québec pour obtenir un RDV...

D'un autre côté, la Fraaaaaancce, pays paradant avec ses Droits de l'Homme poussiéreux, est d'une hypocrisie indicible. Dans la rue, comme au Sénat, il y a une résistance, un refus intime du brassage, du métissage, du patchwork, et les Sarkozysto-Royalistes de tout poil rêvent au fond d'un pays monochrome, unis sous la même couleur, et sans points noirs.

Mais c'est un voeu pieu et tabou.

Car attendant, ces jeunes criminels à qui j'aimerais faire bouffer des clous rouillés, sont là, parmi nous, génération perdue, sacrifiée, méprisée et qui en retour, nous pisse copieusement à la tronche. Même la police se fout en grève, je rigole... Quand bien même ils reprendraient leur flash-ball, on ne vient pas à bout de la connerie en tapant dessus, mais en la dispersant, en la diluant dans la masse, cette majorité chrétienne et toubab, comme la Nature sait si bien le faire : Il n'y a qu'à observer l'océan qui éparpille, et finit par dissoudre tout ce que nous abandonnons sans honte sur nos rivages...